New York, dimanche 17, dès l’aube, ou presque. Après tergiversions et réflexions qui me font comprendre qu’il est hors de question que j’aille m’enfermer dans un musée quelconque alors que je viens de passer une semaine plongée dans la vieille paperasse (début XXe pour info), je décide de passer du temps à Central Park. Manque de bol, ce jour là, il fait trèèèès moche ^^. Pour vous donner une idée, j’y suis restée un peu plus de 2h et je l’ai parcouru dans toute sa longueur, Nord Sud.
La minute culturelle :
Vous avez pu constater dans l’article précédent que j’aime bien étaler ma science et vous pondre un résumé culturel sur le sujet là où un lien vers la page wikipédia ad hoc suffirait. C’est parti donc :
Central Park, pour ceux qui n’ont jamais regardé un film/épisode de série se déroulant à New York (non allez, avouez, y a pas de honte ^^) est un espace vert de Manhattan d’une superficie de 341 hectares créé entre 1860 et 1873 sur les plans de Frederick Law Olmsted et Calvert Vaux. Ce très grand espace accueille différentes manifestations durant l’année et se compose de plusieurs plans d’eau parfois de grande taille (42,9 ha pour le plus grand), des prairies, des jardins, quelques monuments (Belveder Castle, ou encore le mémoriel Strawberry Fields). On y trouve aussi des infrastructures sportives ou destinées aux enfants, comme dans tout parc qui se respecte, et des zones de préservation de la faune et de la flore. Ceci n’est qu’un rapide résumé, on pourrait continuer des pages et des pages…
(Vous me direz : encore des écureuils. Ben quoi, ils sont partout, que voulez vous ^^).
Descente Nord Sud en images, avec un aperçu de quelques unes des structures qu’on peut trouver à Central Park..
Vous êtes ici !
Il y a essentiellement trois types de voies pour traverser Central Park : des routes réservées aux voitures/camions/etc, des routes goudronnées pour les cyclistes ou les marcheurs (avec feux et sens de circulation) et les chemins de terre…
A mi parcours : le Jacqueline Kennedy Onassis Reservoir (2,54 km de circonférence, 43 hectares de surface, 12 mètres de profondeur maximale et plus de 3,75 millions de mètres cubes d’eau). (Et oui, il y a du soleil sur ces photos, qui n’ont pas été prises le même jour ^^).
Comme on est dimanche, c’est le jour des matchs sur les terrains de sport. Ici (je vous le dit parce qu’on ne voit pas bien), des 9-10 ans pratiquent le football américain.
Il faut savoir que Central Park est bordé par plusieurs musées, qui sont installés parfois dans l’enceinte même du parc (mais dont l’entrée se fait toujours par l’extérieur). C’est le cas notamment du Metropolitan Museum, du American Museum of Natural History (je ne m’attarde pas sur ces deux là, j’en parlerais plus longuement bientôt ^^) ou encore du Solomon R. Guggenheim Museum, ici vu du parc.
La plupart des bancs comportent des dédicaces. Apparemment, on a le droit de participer à l’entretien de Park en s’offrant son nom ou celui d’une tierce personne (à ce qu’on ma expliqué).
Le truc marrant à Central Park : on pourrait se croire au milieu d’une forêt, sauf qu’il y a toujours à portée de vue le rappel que nous sommes au cœur de Manhattan : les buildings.
Pas mal de statues à thème dans ce parc, parfois très impressionnantes par leur taille comme par leur réalisation. Vous aurez tous reconnu le sujet ici (enfin j’espère) ?
Une petite faim ? Selon le marchand, de 2 à 4$ le hot dog, à savoir la denrée qui se vend le mieux dans le secteur…
Miam, qui a faim ?
Sud Est du parc : l’entrée du Zoo :
Bon, j’avoue, après un moment, j’ai fait une overdose d’oxygène et je me suis baladée dans les rues. Jusqu’à ce que je tombe sur ça :
Et encore, ça c’est rien, attendez de voir l’intérieur (qui comporte trois niveaux….)
Inutile de vous décrire la tête de mon banquier quand il verra la facture… (et encore, j’ai pas eu de taxe à payer pour le surpoids des bagages au retour!).
A demain pour la troisième partie !