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La bonne recette du Chat – Aujourd’hui, on mange cultivé (ou pas)…

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Bonjour tous !  Pour ceux qui commencent à me connaître, vous savez que je suis historienne dans le civil, avec une spécialité à rallonge et une thèse en court (deux lignes de titre, ma fierté \o/ (comment ça c’est pas la taille du titre qui compte ?)). Alors pour vous changer un peu des recettes de SF, on va faire de la cuisine historique. Et peut être que si ça vous intéresse, on en fera plus souvent, j’ai de la réserve…

Attention, je ne vous recommande pas, en aucun cas, de tester cette recette. Je suis totalement sérieuse, si vous essayez, ça sera à vos risques et périls, et comme je vous aurais prévenus, je ne saurais que trop nier toute responsabilité dans votre hospitalisation/passage à la morgue !!! (Promis, si on reste sur des recettes historiques, je vous en présenterai des mangeables pour les prochains articles ^^).

Mais alors, quel est l’intérêt de donner une recette qu’on ne peut pas essayer ? Mais j’en sais rien, moi, je vous en pose des questions ? ^^ Disons que je vous donne l’opportunité d’un voyage spatio-temporel culinaire… Direction la Mésopotamie (et comme je ne suis pas là pour vous faire un cours d’histoire, pour toutes questions sur la Mésopotamie => Google vous en apprendra autant que moi !). Et comme je suis une fille cool et que je vous sens déçus de ne pas avoir à manger à l’issu de cet article, je ne mets pas une, mais plusieurs recettes. C’est-y pas mignon ça ? ^^

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Je précise que je vous donne la traduction exacte d’une tablette d’époque (traduction la recette, elle a au moins 3000 ans, ça vous en colmate une surface hein !) …

Bouillon saumâtre
Il y faut de la viande. Tu mets en place de l’eau; tu y ajoutes de la graisse; du lait; des cônes de cyprès; de l’oignon et du samidu; du poireau et de l’ail, et du zurumu.
Une fois le tout porté à ébullition, tu retires la viande cuite; et tu mêles, au bouillon de la marmite, du poireau, de l’ail, du suhutinnû et de la menthe; puis tu y ajoutes du zurumu.

Bouillon à la cuscute
Il n’y faut pas d’autre viande que du salé. Tu mets en place de l’eau; tu y ajoutes de la graisse; de la cuscute, à suffisance; de l’oignon et du samidu; de la coriandre; du cumin; du poireau et de l’ail.
La marmite posée sur le fourneau, c’est prêt à servir.

Bouillon élamite
Il y faut de la viande. Tu mets en place de l’eau; tu y ajoutes de la graisse; de l’aneth; du suhutinnû; de la coriandre; du poireau et de l’ail, trempés de sang; du kisimmu, à proportion; et encore de l’ail. Son nom d’origine c’est zukanda.

J’espère que je vous ai bien dégoûtés ! La semaine prochaine, promis, ça sera mangeable, et même bon !

(D’après J. Bottéro, La plus vieille cuisine du monde)