L’été arrive et avec lui de nouvelles saisons comme pour Sense8. Mais aussi de nouvelles séries comme Dear White People, une Série Originale Netflix.
Elle est sortie le 28 Avril et il m’a fallu moins d’une journée pour la finir. Prometteuse comme le film du même non et ma foi le résultat est bon. Très bon même !
De quoi parle Dear White People ?
Vous l’aurez peut être compris mais la série est tirée du film éponyme sorti en 2014. Cette comédie satirique avait tellement plu qu’une série en a naturellement découlé. Pourquoi ? Pour aller plus loin dans un thème aussi vaste que les « étudiants Afro-Américains ».
Alors comment aborder ce thème sans tomber dans le cliché ? Ben en jouant avec eux tout simplement ! Et là série y répond parfaitement, sur la même lancé que le film, Dear White People format série est satirique et décalée. Alors attention vous allez grincer des dents.
On suit un groupe d’étudiant.es Afro-Américain.es dans l’université de Winchester. Université dans laquelle les étudiant.es noir.es vivent sur le même campus, mais dans une résidence séparée des étudiant.es blanc.hes.
Outch, ça commence bien !
Dans cette université, mise à part les cours, tout est séparé. De la volonté de qui ? Hmm peut être bien des étudiant.es eux/elles mêmes, ou pas… En tout cas chacun sa sororité/fraternité !
Tout dérape après une soirée « organisée » par l’une des fraternités du campus…
|Je n’en dis pas plus, à vous de cliquer sur « play » pour savoir la suite|
La première saison compte 10 épisodes de 25 minutes environ. Vous comprenez pourquoi je l’ai fini aussi vite 😛
Les raisons de regarder Dear White People
1. Un mot : Satirique
C’est tellement drôle et juste. Comme je vous l’ai dit quand on veut aborder un thème comme celui-ci et éviter de tomber dans le cliché, il faut jouer avec eux.
C’est un pari qui peut être risqué et pourtant ça fonctionnement. Et ça fonctionne bien parce que ça en devient hilarant. Sans pour autant perdre un point important : Dénoncer !
2. Les personnages
Tous les personnages sont satiriques et parfois même une caricature d’eux/elles mêmes. Mais du coup on connait leurs faiblesses et on s’attache.
Un petit bémol, je n’ai pas trouvé de personnage que j’adore détester. Vous savez le méchant qui nous fait rire ou le joueur de football prétentieux qu’on adore défendre.
En plus, profitons-en le casting est bon et à majorité composé d’afro-américain.es. Avec une place aussi importante pour les femmes et les hommes.
Et un super point pour la voix off britsh 🙂
(On retrouve aussi, au casting, certains acteurs du film)
3. Le thème : Satire social au complet
Tous les sujets ou presque sont abordés (ou au moins touchés du doigts) dans cette première saison. Tout est passé au crible, que ce soit le racisme, les discriminations sous toutes ses formes, l’identité, l’appartenance…
Je vous l’ai dit la satire sociale est complète et tout le monde en prend pour son grade : blanc.hes, noir.es, métisses, riches, pauvres…
4. La cible : « adolescent.es »
Le mot « Adolescent.e », est un subtile mélange entre adolescent.e et adulte. L’action se passe à l’université, lieu qui devrait permettre de « passer à l’âge adulte ». L’université, encore plus en Amérique, peut permettre de se créer un réseau, de se découvrir, de se lancer dans la vie.
Dans Dear White People, c’est comme si les « enfants » étaient trop vite jeté.es dans le grand bain. Comme si ils n’avaient pas eu à être confronté à cette différence, qui n’en ai pas une, liée à leur couleur de peau. Alors ils/elles prennent tout de plein fouet et nous aussi pour « réveiller nos esprits »
A partir de là et de l’enchainement d’événements, ils vont devoir grandir, prendre leur responsabilités, s’investir… Sans oublier les amours, les amitiés et ceci en plus de leurs études.
5. Le rythme
Pffiou que c’est rapide et pourtant dès le début on s’attache et on prend le pli. On réagi avec eux/elles et on avance. Du coup à la fin du 10ème épisode on a comme une frustration, non pas parce qu’on reste sur sa fin, mais parce que c’est déjà fini.
Je vous l’ai dit : 10 épisodes de 25 minutes
Donc vivement la suite !
Alors est-ce que vous êtes tenté.es d’allumer votre radio et écouter Dear White People ?